Dans cet article, voyons comment appréhender la modélisation d’un fuselage de planeur plastique.
Sans entrer dans les détails des outils surfaciques, voici une façon d’obtenir une telle forme grâce à l’atelier GSD (Generative Shape Design).
Vidéo de l’article
Résumé de la vidéo
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’est pas nécessaire de recourir à de nombreuses courbes de section pour obtenir une surface élégante sur lesquelles les fluides prendront plaisir à glisser.
La construction est basée sur quelques sections (vertes) et sur deux courbes guide bleues (esquisses) passant par les extrémités de ces sections (projections dans l’esquisse des guides). Les guides génèrent des peignes (roses) par extrusion pour imposer une direction tangente au plan de symétrie pour la surface à réaliser (brune). Ces éléments servent à faire une surface multi-sections ouverte à chaque extrémité.
Le bout du nez est réalisé avec une surface de raccord entre deux courbes perpendiculaires (vertes). Elle est continue en courbure avec la première peau (brune) et continue en tangence avec le peigne local (rose).
La dérive est un élément lui aussi construit avec une surface multi-sections entre deux profils. Le profil supérieur est une homothétie du profil inférieur.
J’ai d’abord découpé la dérive et la poutre du fuselage par les courbes parallèles à l’intersection de ces deux éléments.
Cela laisse une large ouverture que l’on peut combler par une surface de raccord avec une continuité en courbure. La surface de raccord peut être continue en courbure si les deux autres faces ne présentent pas de frontière (arête morte) due à une continuité en tangence.
Conclusion
Cette vidéo vous montre l’organisation de ce type de modèle.
Cela permet de créer des fuselages ou des coques de bateau.
Je vous conseille de ne pas abuser du nombre de courbes de section afin de ne pas provoquer d’ondulation de la surface résultante. En effet, les différents couples ne seront jamais parfaitement alignés. Il vaut mieux laisser le logiciel “tendre” de lui-même la peau sans variation brusque de courbure.
L’autre conseil est d’avoir des parents (filaires) continus en courbure si vous voulez obtenir des surfaces qui se raccordent en courbure. L’utilisation de splines est donc recommandée.
J’espère que l’article vous a plu. Si c’est le cas, mettez un like et partagez avec vos amis ; )
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4 Responses
bonjour,
auriez vous la possibilité de mettre en téléchargement le modèle catia?
bravo pour votre travail sur catia et merci le temps que vous nous consacrez
merci d’avance
patrick delplace
Bonjour Patrick,
Merci pour ce commentaire encourageant.
J’ai ajouté la modèle 3D à l’article pour téléchargement.
Bonnes conceptions et à bientôt !
Bonjour et bravo pour ces belles explications.
Comment est-il possible d’obtenir les modèles CATIA que vous présentez ?
Cordialement,
Yannis
Bonjour Yannis,
Merci pour le commentaire.
En fait, non, je ne donne pas les modèles. Le but ici est montrer une marche à suivre, de plus, les versions de Catia n’ont pas de compatibilité descendante, c’est alors souvent bloquant.