Suite de l’article précédent sur la modélisation d’une cafetière Bialetti sur Rhinocéros.
Suite de la partie basse (la chaudière).
Sommaire
La chaudière de la cafetière Bialetti sur Rhinocéros
Le filetage… More difficult !
Là, je me suis auto flagellé car finalement, on ne voit pas le filetage sur la cafetière une fois assemblée.
Mais bon, je voulais voir si c’était facile de faire cela sur Rhino.
En fait, non, ce n’est pas facile !
En tout cas pas comme je l’ai fait avec mes connaissances à ce moment.
Mais quitte à me dégoûter et tout laisser tomber, j’ai insisté et j’ai réussi.
En quelques images, voilà comment j’ai procédé même si ce n’est pas la meilleure méthode.
Il y a avait certainement plus simple pour faire cela.
Le bon vieux réflexe de l’enlèvement de matière !
Oui, je suis mécanicien, on ne peut pas me le retirer.
Avec le recul, j’aurais du créer directement la forme en positif plutôt que de la retirer !
En bleu, la forme précédente avec localement une primitive cylindrique.
J’ai fabriqué un tuyau en suivant une hélice du même diamètre que ce grand cylindre.
Pour avoir un raccordement doux et réaliste, j’ai prolongé le tuyau vers l’intérieur (commande prolonger).
A propos de la commande hélice. Elle permet de faire une courbe elliptique autour d’une autre courbe (ici une droite) en montrant un point de départ.
C’est presque comme sur Catia. Il faut juste faire attention à une chose. La hauteur de l’hélice est dictée par la longueur du guide (la droite ici).
Je n’ai pas compris tout de suite.
Tentative de soustraction.
La révolution est un seul élément et le tuyau est assemblé (partie elliptique et prolongements). On a donc deux objets.
La soustraction devrait passer tranquillement ! Eh bien non !
J’ai fini pas faire une intersection des deux ce qui crée une grande courbe puis j’ai fait une découpe de chaque surface par cette intersection.
J’ai jeté les morceaux inutiles et …
enfin fait un assemblage avec les morceaux utiles.
Cela a fonctionné, c’est le principal.
Le bossage de la soupape de sécurité
Il existe un creux dans la pièce pour accueillir une soupape de sécurité. Le fond du bossage est plat.
Aucune difficulté ici car la forme est fort simple.
Il s’agit d’une révolution autour d’un axe tracé en vue de profil.
Le profil de la révolution est aussi tracé dans cette vue à partir de la photo de la pièce physique en superposition.
Un congé de raccordement est ensuite directement posé entre les deux surfaces ce qui les relimite par la même occasion.
Vient ensuite un trou sur le fond plat pour y placer la soupape.
Pour dessiner le cercle qui coupera la peau, on vient placer le planC au bon endroit. C’est à dire au bout de l’axe de la révolution et parallèlement au fond plat.
On peut faire un PlanC par trois points.
La modélisation de la soupape est assez aisée car c’est une pièce mécanique. Elle est dessinée à partir du planC précédent et de la vue de profil.
Des révolutions et un prisme hexagonal suffisent.
La soupape est ici dessinée directement en position, il n’y a pas lieu de la positionner après coup.
Il faut prendre soin de la mettre dans un autre calque pour la suite.
Conclusion
Je pense que la filetage constitue la partie la plus difficile de cette cafetière.
Pour un premier modèle sur Rhinocéros, j’aurais pu m’en passer car il ne se voit finalement pas lorsqu’elle est assemblée.
Cela m’a toutefois permis d’aller un peu plus loin que les tutoriels de début, de tester le logiciel à ma façon et de comprendre qu’il est suffisamment ergonomique pour y trouver les outils dont on a besoin.
Voilà pour cette partie de la cafetière. Il y aura la suite dans de prochains articles.
En attendant, dites-moi si, vous aussi, vous vous êtes lancé dans Rhinocéros 3D.
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